Robert AYMARD

Papé, pas papi, grand père ou pépé.

Papé, c'était comme ça qu'il voulait qu'on l'appelle, parce qu'au delà d'être têtu, il était fière de ses origines provençal.
Il trouvait toujours le moyen et le temps de  nous partager une anecdote ou histoire sur la vie provençal. Sur sa Provence.
Il était autant fière d'être provençal que de ses petits enfants.
Papé ne ratait jamais une occasion pour nous dire qu'on était beaux, gentils et combien il était fière d'être notre grand père. On avait eu des bons gènes en même temps.
Il nous aura aussi transmis à sourire, rire,  être positive, et savoir accueillir, toujours avec une tasse de café.

Ah parce que le café est papé c'était une paire inséparable. Mais ça allait plus loin que le goût ou les bienfaits du café.
Pour papé, le café c'était un moment de partage, entre amis en famille, et c'était le moment préféré Papé.
Rien ne pouvez rendre plus heureux papé que d'échanger un café avec les gens qu'il aimait.

Une des plus grande leçon que papé m'a transmises, c'est l'air d'aimer.  Il aimait de façon inimaginable Mamie, et malgré son caractère, il lui a toujours montré par des mots, des gestes tendres ou des cadeaux.

Il vous offrait une sourire tellement remplie d'amour et de joie, qu'il rendait n'importe qui heureux.

Papé a été mon modèle pour l'amour, car il aimait sans compter, chaque souffle, chaque pas, chaque mouvement était pour une personne qu'il aimait.
Et cela restera gravé dans mon coeur, s'aimer et aimer les autres à l'infini.

Merci papé pour nos origines, ces moments de partages, ton sourire et l'amour que tu nous as apporté et appris a partager.
Et on se retrouve un jour pour un petit café ?

Papa,

Nous sommes réunis ici pour te rendre un dernier hommage.
Nous sommes ici au milieu de ces montagnes que tu aimais tant et que tu as arpenté de fouillouse, au Parpaillon en passant par le mont Pelat à la tête de Louis XVI, ici c’est chez toi papa.
Tu nous as fait découvrir les plantes, les edelweiss, tu nous as appris à écouter le chant des oiseaux et à reconnaître les traces des animaux sans grand succès, pour ce dernier point.
Repose en paix dans cette vallée que tu aimais tant et que tu respectais et pour laquelle tu t’es engagé en tant que conseiller municipal ici à Uvernet
Tu nous manques mais on saura te retrouver au détour d’un chemin, ou d'une cascade.
Merci papa

PAPA
Si aujourd’hui, il y a tant de monde, c’est pour toi papa.Nous sommes tous réunis pour te rendre hommage.
Si vous êtes ici, c’est que vous connaissez le collègue, le voisin, le chasseur, l’ami souriant sportif, toujours prêt à rendre service, heureux et croquant la vie et pas bavard pour un sou. On le taquinait en disant qu’il parlait aux arbres et lui il rétorquer que les arbres lui répondaient. Quand il était parti dans ces histoires, rien ne l’arrêtait. Avec maman et Frank on lui disait « Oh Higgins, abrège »…. J’espère que vous avez la référence !!!

Mais aujourd’hui, j’avais envie de vous parler du papa qu’il était.
Papa, pour lui, l’éducation était importante. Il fallait toujours faire de son mieux et apprendre de ses erreurs. Il fallait toujours avoir ses affaires, ses crayons bien taillés car tu nous disais toujours « un bon ouvrier a de bon outils »

Mais surtout nous avons partagé tant et appris tant de choses grâce à toi.
Je me rappelle avoir « construit » le mur du jardin avec toi.« toi posant les parpaings et moi, goûter dans une main et ma petite truelle « la langue de chat » dans l’autre mettant le béton. Tu vois je me rappelle encore du nom de cette truelle. Qu’est-ce que j’étais fière et heureuse de partager ces moments avec toi et toi aussi je pense.

Je me souviens du jour où à Cuneo, tu as acheté un opinel pour Franck pour lui apprendre à être responsable et devenir un grand. Maman et tatie était très inquiètes, mais je me rappelle encore tes conseils c’est ton opinel mais on l’utilisera ensemble, et je vous revois avancer sous les arcades Toi et Franck main dans la main aussi fier et heureux l’un comme l’autre. Et Franck, tu ne t’es jamais blessé avec cet opinel !
A l’époque des soirées, tu as encore répondu présent venant me chercher à 4 ou 5 heure du matin dès que je t’appelais peu importe l’heure ou le lieu, tu venais. MERCI papa, grâce à toi je me suis toujours sentie en sécurité. Je savais que tu étais là à tout moment.

Tu nous as appris à être indépendants, à ne rien devoir à personne.
C’est pour cela que tu nous as offert à Frank et moi une pièce de 100 Francs. C’est votre roue de secours, comme tu disais. « Elle vaut de l’argent, si besoin vital vous pourrez l’utiliser », nous n’avons jamais eu besoin de l’utiliser. Tu veillais toujours à ce que l’on ne manque de rien.

MERCI papa pour ton amour et tout ce que tu nous as apporté et inculqué.

Mais je ne peux pas parler de toi sans évoquer l’amour de ta vie, maman. Grâce à vous deux, nous avons compris ce que c’est l’amour véritable. Maman c’est la femme de ta vie, ton grand amour, même si 3 petits bouts, devenus bien grands aujourd’hui on faillit la détrôner.
Tes 3 amours, tes 3 petits enfants, tu étais si fier d’être leur grand-père. Tu te redressais, tête haute et tes yeux rayonnaient de bonheur à chaque fois que tu disais « MES petites filles, MON petit-fils» en les présentant.

Papa, tu débordais d’amour et ton amour rayonnait sur nous tous. MERCI papa pour cet amour. Nous allons tous bien grâce à toi, tu as bien travaillé, repose-toi.
Papa, je t’aime et n’oublie pas d’embrasser tata pour nous là-haut.

PAPA ON T’AIME

Toutes nos sincères condoléances et notre soutien dans cette douloureuse épreuve.
Amicalement
Sylvie et Frédéric Boichard